Les Cahiers d'Adèle est une revue culturelle thématique à parution aléatoire. Chaque numéro explore un thème déterminé par la triade du comité éditorial, et proposé aux différents auteurs par le biais d’appel à contributions. Le projet des éditions Adèle & Otto s’articule autour d’une volonté de créer un objet imprimé constitué de productions originales, tant littéraires que graphiques.
« Il ne faut pas voir la réalité telle que je suis »
Au fil des parutions, Les Cahiers d’Adèle développe un thème qu’elle n’interroge que dans la stricte mesure où celui-ci permet d’appréhender le monde de diverses manières. Les Cahiers d’Adèle décline en monochromie essais, poésie, nouvelles littéraires ou illustrations au fil des diverses contributions.


Les Cahiers d'Adèle is a randomly published cultural magazine based in Toulouse (France).
"Do not see reality as I am"
Troughout its publications, Les Cahiers d'Adèle develops a theme which it only questions strictly in cases where this facilitates an understanding of the world of various means. Les Cahiers d'Adèle publishes in monochome compositions, poetry,
short stories or illustrations trough the various contributions.

samedi 20 mars 2010

Appel à contributions #6 le pardon

Le pardon
Si l’on pardonne c’est que paradoxalement il y a de l’impardonnable. « Le pardon est mort à Auschwitz », affirmait le philosophe Jankélévitch. Le pardon se tient au-delà des limites, à l’excès. Il excède l’excusable lorsque l’excuse excuse, paye et fait payer, efface les dettes. Qu’elle renvoie à quelques circonstances atténuantes ou aux rachats de la faute, par l’excuse, nul n’est méchant volontairement.
Le pardon, quant à lui, est difficile car, dans la situation limite où il s’exerce, il se donne sans retour.
Que gagne-t-on alors à pardonner si le pardon n’efface rien ? Loin d’exclure la mémoire, le pardon la libère de sa douleur, du ressentiment et du désir de vengeance. Il libère le présent pathologiquement enfermé dans son passé afin d’ouvrir un avenir possible. La douleur de l’impardonnable, qu’elle soit publique ou privée, qu’elle soit celle d’un peuple ou d’un individu, s’efface dans le pardon. Et la mémoire enfin libérée pourra conjuguer au futur son devoir, sous la forme de l’impératif : « tu n’oublieras pas ».

Votre proposition de contribution

Vous pouvez envoyer vos propositions de contribution avant le 15 mai 2010 (articles, essais, nouvelles, poésies, photographies, illustrations, etc.) à l’adresse suivante : adeleottoediteurs@gmail.com
Les textes ne devront pas excéder les 20 000 signes espaces compris.

Partenariat
À l’occasion du partenariat avec le Marathon des Mots (juin 2010), des lectures publiques seront organisées au TNT.

samedi 6 mars 2010

Sommaire #5 LA VILLE

Never say Nevers

Lionel Fondeville & Christophe Esnault

La Ville

Cathy Garcia

Bribes du jour

Léonore Fandol

Portfolio

Nathalie de Zan

Le porte-drapeau

Yves Pourcher

Portfolio

Elvis Fontaine Garant

Les échassiers

Jan Thirion

Paris

Taxi Girl

Brussels Horizontal Vertigo

Bernard Deprez

Welcome home !

Océane Moussé

Fragments invisibles

Linda Saccomanno & Ben Boutera

Portfolio

Marion Chombart de Lowe

Chronique d’une sortie en ville

Christine Bouissou

Le monde à l’envers

Elise Blaque

Une rencontre ?

Julien Donada

La ville et ses projets de transports collectifs

Sébastien Gardon

Portfolio

Catherine Hershey

Dix-neuf minutes officielles

Hélène Duffau

Le métro n’en est pas un

Mathilde Lossel

Cité d’innocence

Patrick Portet

Portfolio

Christian Lefebvre

Passage de la fraternité

Denis Sigur

Murus strictus

Tyrane