Les Cahiers d'Adèle est une revue culturelle thématique à parution aléatoire. Chaque numéro explore un thème déterminé par la triade du comité éditorial, et proposé aux différents auteurs par le biais d’appel à contributions. Le projet des éditions Adèle & Otto s’articule autour d’une volonté de créer un objet imprimé constitué de productions originales, tant littéraires que graphiques.
« Il ne faut pas voir la réalité telle que je suis »
Au fil des parutions, Les Cahiers d’Adèle développe un thème qu’elle n’interroge que dans la stricte mesure où celui-ci permet d’appréhender le monde de diverses manières. Les Cahiers d’Adèle décline en monochromie essais, poésie, nouvelles littéraires ou illustrations au fil des diverses contributions.


Les Cahiers d'Adèle is a randomly published cultural magazine based in Toulouse (France).
"Do not see reality as I am"
Troughout its publications, Les Cahiers d'Adèle develops a theme which it only questions strictly in cases where this facilitates an understanding of the world of various means. Les Cahiers d'Adèle publishes in monochome compositions, poetry,
short stories or illustrations trough the various contributions.

jeudi 26 mars 2009

Le faux : édito

Les Cahiers d’Adèle consacre le deuxième numéro au thème du faux.
Essais, nouvelles ou illustrations traduisent de façon éloquente cet univers du factice qui semble régir de façon invisible notre monde sensible, du simple mensonge que tout un chacun a pu expérimenter dans la vie quotidienne, à des réflexions plus holistiques sur les questions de nature et culture à travers l’idée de l’art comme imitation ou transcendance de la nature, en passant par des interrogations sur l’identité.
Face au faux, au factice, à l’artifice, qui sommes-nous quand nous disons «je» ? Et, face à cela, qu’en est-il du concept du Vrai, de la Vérité ? La fabrique du faux devient alors une entreprise complexe et ambigüe qui élargit son emprise sur le monde des idées et des sentiments.
Agencé en rubriques, ce volume dévoile une réalité cachée qui rejoint et complète le thème précédemment exploré de l’invisible.
Faussaires, arnaqueurs et escrocs en tous genres sont naturellement les pièces maitresses de cet échiquier du mensonge, mais ces prestidigitateurs ont besoin d’un public de croyants pour créer l’illusion et l’artifice. Réalité et croyance semblent se situer comme pourrait le dire J. L. Borgès sur des « chemins aux sentiers qui bifurquent », embrassant des visions du monde où faits avérés et besoins de croire entretiennent des rapports complexes. Ce désir d’absolu pourtant irréductible à toutes interprétations scientifiques reste au final l’essence de tous les possibles. C'est ce que les auteurs nous donnent à lire.

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